Mais que disent les jeunes sur les planches du père des arts

Ghada Choucri Mercredi 23 Décembre 2020-14:13:38 Jeunesse
Mais que disent les jeunes sur les planches du père des arts
Mais que disent les jeunes sur les planches du père des arts

Lors de la dernière édition du FESTIF, Festival égyptien scolaire de théâtre international francophone co-présidé par Mme Mona Magdalany et Mme Jeannette Ishaq, les jeunes des quatre coins du monde se sont exprimés sur les planches de leurs théâtres et ont partagé leurs performances sur la toile. Le Progrès Egyptien vous propose un petit tour parmi les spectacles qui ont participé au FESTIF. Les vagues d’Alexandrie La pièce raconte des grands parents propriétaires d’une bibliothèque. Le couple souffre du manque de revenus, dû au manque de lecteurs et intéressés à la lecture, ou plutôt les malades de l’anti lecture comme dit le grand-père. Le fils et les petits-fils ne sont pas d’accord avec ce grand-père qui garde sa bibliothèque, qui pour lui représente la vie. Le propriétaire devient déterminé plus que jamais à changer cette idée et donner de nouveau le plaisir de la lecture. Lors d’une petite sieste, le grand-père rêve d’une sorte de petites scénettes inspirées des grandes œuvres littéraires comme Notre Dame, Le Petit Prince, Cendrillon, Roméo et Juliette, mais aussi des œuvres égyptiennes comme La prière du rossignol de Taha Hussein. A la fin du rêve les auteurs de ces œuvres se rencontrent en 2020 dans sa bibliothèque discutant du problème des anti-lecteurs. A ce moment le grand-père se réveille et appelle ses petits-fils. Il leur demande de proposer un projet pour commencer. Aucun d’eux n’a pourtant pensé aux livres, le grand-père a quand même accepté leur idée de transformer sa bibliothèque en café, mais en gardant un petit coin pour les livres. Petit à petit, le grand-père lance un concours de lecture. Pour encourager les jeunes à lire, il projette des films inspirés de romans comme Harry Potter et invite les jeunes à lire le livre et participer au Forum sur le livre et le film et que le gagnant bénéficiera d’un séjour gratuit d’une semaine en France. A la fin, les jeunes ont retrouvé le goût de la lecture et sont impatients de participer au prochain concours. O postillons maudits ! En six minutes et deux acteurs avec un simple décor, la troupe du Lycée Saint Michel de Picpus en France a présenté la crise sanitaire mondiale, selon leurs points de vue. Court et rapide, ainsi était le dialogue, mais portant un fort message de la part de la jeune génération française optimiste. Cela n’a pas empêché des éclats de rire lors du spectacle qui malgré son sujet délicat, a gardé l’humour. Crise psychotique La pièce commence avec un jeune homme en pleine panique, tout en noir, il voit un autre jeune homme qui lui ressemble, mais avec un masque aussi noir qui assassine deux autres avant d’assassiner le jeune homme. Il se réveille se trouve dans une clinique mentale et une psychiatre essaye de l’aider. A travers un flashback, on prévoit les problèmes et les moments difficiles par lesquels ce jeune homme est passé. Jugé ignorant et inutile, il a été expulsé de sa maison et son école, il rencontre de nouveaux amis. Malheureusement, le jeune pauvre souffre une fois de plus du rejet et se trouve oscillant entre deux personnages en lui, un gentil et l’autre un satin qui assassine ses copains. Les acteurs en herbe de l’Université du Caire ont présenté donc les conflits internes, qui naissent des pressions extérieures, notamment ce besoin continu et absolu d’être aimé et apprécié. Thérapie de toc Les jeunes filles du CELF Mansoura ont attaqué, elles aussi le côté psycho, et ce à travers leur pièce portant sur une séance de thérapie de toc. Lors de la pièce, on trouve différents types de toc, (des obsessions maladives, NDLR), traités par une jeune psychiatre. En effet, on ne sait jamais si la séance a commencé ou non. Les participants, ou plutôt les malades, commencent à interagir ensemble et ainsi avec la psychiatre, et s’en vont, un après l’autre, laissant à la porte leur obsession. Le dragon vert et frAMOURnité” La troupe Préambules - Palais des Enfants de Roumanie a présenté un spectacle différent du dragon. Celui-ci n’est pas un monstre à 100%. Même s’il enlève les princesses, il prend soin d’elles et les traite gentiment. Le prince charmant qui était venu pour battre le dragon finit par fraterniser avec lui et les deux prennent soin des princesses. A noter que le spectacle n’a pas été joué sur les planches du théâtre mais sur différents sites extérieurs. Le spectacle a également regroupé des performances de contes, de marionnettes, de danse ou de musique. Et comme d’habitude, on trouve toujours l’humour fort présent. La troupe Théâtre de la Russie a aussi présenté un spectacle dans un parc. Les jeunes russes ont toujours gardé l’esprit du théâtre. Leur pièce porte aussi sur l’amour et la fraternité qui prennent mille et une formes et sont exprimés par différents moyens. C’est plutôt pour eux la : “FrAMOURnité”. Les pièces ne sont pas encore finies, attendez-nous donc dans un autre article avec d’autres histoires des jeunes de par le monde sur les planches du théâtre.

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